Kendji Girac savoure son succès. Porté par l'envie de « faire danser les gens » en cette période morose, l'artiste de 24 ans a dévoilé au mois d'octobre son quatrième album "Mi Vida", entré numéro un des ventes physiques et digitales. Un disque à l'esprit festif, comme
Kendji Girac sait si bien le faire, pour lequel le chanteur s'est entouré de nombreux collaborateurs dont Slimane, à qui il doit le single "Habibi", Vianney, le hitmaker Renaud Rebillaud ou GIMS, avec qui il a enfin pu enregistrer "Dernier métro", duo que les fans réclamaient depuis des années. « Je voulais tester de nouvelles choses. Je voulais m'aventurer dans plusieurs styles. Avant de commencer à travailler sur ce disque, on s'était dit que j'allais sortir un album complètement gipsy. On avait quelques sons et au fur et à mesure, je me suis dit : "Pourquoi pas essayer plusieurs genres?". Cela ne sert à rien de se mettre des barrières et je me suis permis de chanter les mélodies que l'on peut écouter de nos jours » attestait-il au journal suisse Le Matin, heureux de s'aventurer dans des sentiers nouveaux en conviant notamment deux stars de la musique urbaine : Dadju et le rappeur algérien Soolking, derrière les tubes "Melegim" ou "La Kichta".
Ces deux collaborations, Kendji Girac, qui prépare déjà son prochain album, a justement prévu de les exploiter dans les mois à venir. Après avoir ralenti le tempo avec "Evidemment", dont le clip romantique l'emmenait à la rencontre d'Ilona Smet sur les quais de Seine, l'ancien vainqueur de "The Voice", devenu papa pour la première fois d'une petite fille en janvier, a tourné le clip de "Dans mes bras" avec Dadju il y a deux mois et vient de mettre en boîte celui de "Bebeto", sa collaboration avec Sooking. Les prises de vues ont eu lieu au port des Goudes, sous le ciel bleu de Marseille à proximité des calanques, pour insuffler un parfum d'été à ce morceau ensoleillé et fédérateur. Ce jour-là, il ne faisait pourtant que 10 petits degrés. « Le plus dur c'est ce petit vent qui nous caresse, qui nous fait du mal mais bon c'est pas grave. Je me donne à fond et je prends plaisir de sourire devant la caméra » raconte Kendji dans un reportage réalisé pour le 1945 de M6.
Source : http://www.chartsinfrance.net/ "Yohann RUELLE"